LA HASSIDOUT BRASLAV NOUS REPOND:
LE PROCESSUS DE LA TESHUVA - LE RETOUR A DIEU
Le processus de la téchouva (repentir), se déroule selon les phases suivantes: Au début,
c’est d’en-haut que l’on attire la personne; on va lui inspirer un très vif désir de se
rapprocher de D... Mais ensuite, on l’éloigne et elle va traverser alors, une phase de
régression, jusqu’à ce qu’elle chute en des lieux très éloignés (de la Présence divine).
Il faudra dans ces moments, se renforcer et s’auto-encourager, de toutes les façons
imaginables et surtout, ne pas se laisser choir totalement (D... préserve). La chute
deviendra alors, le tremplin pour une nouvelle ascension; elle aura permis, de faire
remonter des choses qui se trouvaient perdues et de les réinsérer dans le monde de la
sainteté; leur procurant ainsi, une élévation supérieure à celle qui était la leur,
initialement. Le dévoilement de la Volonté Divine dans le monde et la victoire contre
l’effronterie du Serpent, qui constitue la racine du matérialisme scientifique, ne
peuvent survenir que grâce au Tsadik. La complète réparation et élévation des âmes
saintes qui se sont fourvoyées dans les erreurs et égarements du matérialisme
scientifique, dépendent elles aussi, du Tsadik. Lorsque l’on détecte un défaut dans
le peuple d’Israël et que l’on se pose en accusateur, pour le dénoncer, on peut par
cela, causer un éloignement total de D... béni-soit-Il et de la sainteté. En effet,
on entraine ainsi une coupure entre les jambes et la tête, c’est-à-dire que l’on crée
une séparation, entre le Peuple d’Israël, comparé aux jambes et le Tsadik, qui est
la tête des enfants d’Israël (Rosh Bne Israel). Et par cela, on emplit le monde de ténèbres.
lettre 11 du premier tome du
Ibe Hanachal (Correspondance de Rabbi Israel Ber Odesser avec Zalman Chazar, President de l'Etat d'Israel)
L'AME ET LE CORPS - LE PROCESSUS PROPHETIQUE CHEZ TOUT HOMME
Et ne te désintéresses pas de ta chair. De ta chair, en effet ne fermes pas tes yeux pour
ne pas avoir pitié de ton corps. Car l'homme doit avoir une grande pitié pour son propre
corps et l'associer à tout ce que l'âme perçoit. Il faut que le corps aussi y soit mêlé.
Car l'âme de chaque homme, voit et atteint constamment des perceptions extrêmement élevées,
du point de vue spirituel. Mais si le corps ne s'est pas purifié, qu'il est par trop
insolent car rempli de passions, il n'en aura aucune connaissance, comme il est écrit:
"Les chiens sont rustres". Dans un tel cas l'âme ne peut nullement, tenter de se rapprocher
du corps, afin de le faire profiter de ses perceptions. Aussi faut-il avoir une immense
pitié pour le corps, veiller à le purifier dans un degré qui permettra à l'âme de pouvoir
lui transmettre ses constantes perceptions et visions. Comme il est écrit, "ma chair me
permettra de contempler le divin".C'est à dire que par l'intermédiaire du corps on atteindra
des perceptions concernant le divin. L'homme dans son corps matériel et grâce à lui,
percevra aussi les visions que l'âme pour sa part reçoit constamment. "Par la voix de
mes soupirs, je suis moi-même collé à mon âme". Moi-même, c'est mon âme, lorsqu'on dit "Je",
c'est l'âme qui est sensée s'exprimer car elle constitue l'essence de l'homme, la partie
éternelle de lui-même. Mais à cause de l'insolence du corps, de par ses passions physiques,
l'âme qui est pourtant l'essence se trouve en fait coupée du corps. Or "la voix de mes soupirs",
qui constitue au niveau de la sainteté le contre-pied de l'insolence des passions du corps, va
justement être à même de briser l'insolence du corps. Ce qui entraine le rapprochement, de
l'os avec la chair, (le mot os en hébreu, possède la même racine que le mot "Moi-même") du
Moi véritable, à savoir l'âme, avec la chair, c'est-à-dire avec le corps.
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